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Beaujour ou beausoir.
(épongez le temps imparfait du moment de lecture)
Ce courrier
électronique n'est que le telex bimensuel de l'association
beadoa (Bien Engagés Autour Des Oreilles Associés)
et non un SPAM disgracieux et encombrant.
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C'est
notre dernière. Non, pas la dernière pour toujours.
Juste que nous prenons un peu de repos sur netexpress*
avant reprise des transmissions d'informations importantes
en septembre. Comme nous sommes totalement imprévisibles
et pas sûrs de nos emplois du temps (oui, oui, désolé,
la flashmob est tombée dans les oubliettes),
tout est encore possible : des petits mots dans la mailbox
pour annoncer un bon plan et, toujours, une mise à
jour régulière du beadoa.org avec l'appartement
47* enfin aménagé ou de nouvelles photos
et chroniques dans la rubrique nuits mobiles* Tout
cela avant un grand toilettage d'automne de l'intégralité
du site et des netexpress*
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Avant ce futur,
faisons
glisser nos souris
et bonnes juilletteries et aoûtières.
beadoa Média Central Services au 08 juillet 2005
we do the work - you do the pleasure
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nuits de fourvière *
jusqu'au samedi 06 août 2005
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Tous
les ans, ce festival dans le plein air du théâtre
antique de Fourvière se fait couvrir de critiques
: " Il pleut presque à chaque fois /
On est mal installé sur ces marches en pierre
/ Les navettes en fin de spectacle, d'accord, mais il
faut habiter la lointaine banlieue lyonnaise pour avoir
de la place / Tu as vu, cette année, il n'y a
vraiment rien."
Tous
les ans, les nuits de fourvière*, on hésite,
on feint la fine bouche, on doute.
Finalement,
on y va tous au moins une soirée.
Et
cette année encore, après avoir volontiers
succombé à la magie indienne de ravi
shankar* ou à une relecture mortelle par
philippe glass* de la trilogie naqoyqatsi*,
nous serons au premier rang du concert exceptionnel
de keith jarrett*, dans la foule furieusement
éléctro-rock de notre nouveau chouchou
james murphy* et son LCD soundsystem*,
tout sensible à la délicatesse vivaldienne
des ballets preljocaj* ou de sylvie guillem*
en duo de lumière.
Anne LS
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nuits de fourvière *
6 rue de l'antiquaille
lyon 69005
réact-line * 04 72 32 00 00
metro * fourvière
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apéro rtt *
vendredi 08 juillet 2005 * 16h - 21h
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La compagnie
là hors de* prend de la hauteur en migrant de son
école maternelle dans le quartier de Vaise à
Lyon pour la colline barrée de béton à
La Duchère, banlieue en mutation urbanistique.
Sous
l'appellation pas piquée de petites prétentions
GPV (Grand Projet de Ville), ce quartier "difficile"
est sous les loupes de la municipalité, de la Région
et de l'Europe, tous ayant sorti chéquiers et bulldozers
pour détruire les barres d'immeubles. Aux "grands
penseurs" d'inventer une reconfiguration architecturale,
sociale et culturelle du quartier en vue d'un quotidien heureux
en banlieue.
Le projet
sputnik* mis en place par la compagnie a déjà
pris pieds dans cinq appartements d'une "barre"
destinée à être dynamitée à
l'horizon 2008. Cette résidence temporaire abritera
bureaux et artistes tandis que plusieurs lieux du quartier
sont déjà pointés pour les représentations
polymorphes et l'échange avec la population. Créer
du lien, inviter aux rapprochements des cultures et favoriser
le flux "centre ville vers banlieu " et pas uniquement
l'inverse.
Dans
ses approches artistiques innovantes, là hors de*
pend sa crémaillère depuis trois semaines lors
d'apéritifs musicaux à la MJC du Plateau. Une
terrasse magnifique en plongeon sur la Saône et narguant
les prétendus nantis d'en bas se couvre de gosses curieux
et buveurs de bière, parfois en première visite
de cette "zone" qu'ils n'imaginaient peut-être
pas aussi accueillante.
Baptiste Jacquet
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mjc la duchère *
237 rue des érables
lyon 69009
metro * gare de vaise + bus 36/44/66
entrée * gratis
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ils s'arrivent *
été 2005
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Ils
sont nombreux. Ils sont petits et colorés. Ils arrivent.
david C*, en tout jeune papa, les a voulus différents
pour son premier enfant. Comme si le seul souvenir de sa propre
enfance ne convenait pas, comme si une seule Madeleine
de Proust n'était pas suffisante, il remodèle
le monde des playmobil et celui des supers héros en
créant les super playmo*
Une façon
magnifique d'allier tous les mondes qui l'ont fait rêver
et de réaliser, à l'âge adulte, le monde
parfait de son esprit d'enfant.
Anne LS
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modern art café *
65 boulevard de la croix rousse
lyon 69004
entrée * gratis
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air(e)s d'artistes *
jusqu'au dimanche 04 septembre 2005
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Le centre
d'art contemporain de lacoux* est perdu au milieu de la
campagne, perché au sommet d'une colline en plein village,
après une série de longs lacets venant de la
plaine. Cinq plasticiens y sont invités à redéfinir
l'espace. En présentant leur conception singulière
du territoire, ils réinvestissent les volumes et expriment
des réalités différentes. Notre coup
de coeur définitif, laurent vailler*, plonge
nos yeux dans le bassin d'un étrange cube en verre,
des poisson vivants glissant en surface ou frôlant bocaux
et autres objets divers. Une expression croisée sur
l'idée de nature à partager.
Anne LS
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centre d'art contemporain de lacoux *
hauteville-lompnes 01110
réact-line* 04 74 35 25 61
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En brèves,
beadorama* tourne ses court lettrages pour plaisants
voyages, ici et ailleurs.
Anne LS + Baptiste Jacquet
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rencontres internationales
de la photographie *
jusqu'au dimanche 18 septembre 2005
arles
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J'aimais
me rendre, en solitaire, aux RIP* de Arles. Je décidais
du départ vers le sud au dernier moment. Dans la région,
j'essayais de trouver un hôtel pour passager curieux mais
fauché : hôtel à carte magnétique
sur Salon de Provence ou à Nimes lorsque ce n'était
pas, faute de lits libres, dormir dans la voiture sur une aire
d'autoroute. Et j'encerclais Arles, deux jours durant, pour
en prendre plein les yeux, pour apprendre. Et puis, une année,
j'oubliais. Et puis, au fil des ans, la réputation de
ces Rencontres Photographiques chutait selon les critiques autorisées.
L'an dernier, on nous annonçait que cette grande manifestation
relevait la tête, qu'elle était plus belle et sensée.
Cette année, on se dit qu'il faudrait aller voir se qu'il
s'y trame ne serait-ce que pour revoir ce beau village, décataloguer
les souvenirs photographiques qu'elle m'a offerts et requalifier
le regard. |
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bal des pompiers *
mercredi 13 et jeudi 14 juillet 2005
lyon
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Promouvoir
un bal des pompiers peut rapidement virer dans le trip "authenticité
du quartier" ou "c'est ringard donc branchouille".
Non. Un bal des pompiers, c'est une machine à fantasmes
pour tous, une aération musicale (redécouvrir
des fabuleux talents sous-estimés que sont Jeanne
en rouge et noir Mas ou Gilbert on va
s'aimer Montagné) et se bourrer, sans modération,
la gueule avec un petit champagne qui plombera le cerveau au
lendemain de fête. |
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caserne de la madeleine *
3, rue de la Madeleine
lyon 69007
metro * saxe gambetta
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passez le mot *
vendredi 22 juillet 2005
vienne
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Après
son précèdent acte manifestif, forum réfugié*
redonne de la voix pour la défense de tous les hommes
toujours persécutés de part ce merveilleux monde
en cours de civilisation. Concerts, débats et surtout
échanges se succèderont dans le but impérieux
de nous réveiller un peu plus. |
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théâtre antique *
vienne 38200
réact-line * 04 78 03 74 45
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electromind *
vendredi 22 et samedi 23 juillet 2005
montpellier
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Faussement
réputée "ville de jeunes qui s'amuse"
alors qu'elle est d'un terrible ennui hors saison estivale,
Montpellier ne faisait plus la maline depuis l'annulation de
son illustre festival Boréalis en 1999. Une tempète
ravageait le site de l'Espace Grammont et les organisateurs
buvaient la tasse à ne plus rééditer le
raoult techno le plus côté dans la France de l'époque.
Six ans plus tard, electromind* s'installe sur ce même
site et programme du lourd : marshall jefferson, farley
jackmaster funk, tiefschwarz, vitalic, adam
beyer, 808 state, the hacker ou vadim.
Pas mal. |
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pantiero *
du mercredi 17 au samedi 20 août 2005
cannes
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Tout
se passe sur la Terrasse du Palais des Festivals de Cannes pour
une série de lives et concerts s'oreillant plus vers
l'âme que les spasmes corporelles incontrôlables.
Dans le désordre, sont attendus the phracyde,
riton, yo la tengo ou maximo park. |
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visa pour l'image *
du samedi 27 août au dimanche 11 septembre 2005
perpignan
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Le
dix-septième festival international du photojournalisme
proposera une trentaine d'expositions, toutes en échos
avec l'actualité passée ou encore tenace (conflits
irakien, israélo-palestinien ou en Tchéchénie,
pandémie du sida en Afrique) tout en questionnant le
traitement de la photographie par les médias. Au dernières
nouvelles, il semblerait que le "reality-shot"
soit étrangement à la mode : le quidam occidental,
technologiquement suréquipé, couvre attentats,
meurtres et faits divers à l'aide de ce portable ou micro-dv
au c¦ur de l'action. Doit-on s'en inquiéter ? visa
pour l'image* nous apportera peut-être une réponse. |
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chine 1 *
jusqu'au dimanche 2 octobre 2005
montpellier
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La création
contemporaine chinoise est en représentation lors de
la première biennale d'art contemporain organisée
à Montpellier. Cet événement réunit
36 artistes chinois auxquels ont été commandées
des oeuvres originales qui seront réparties dans six
lieux de la région, pour certaines d'entre elles en
plein air. De cette première étape, La ville
de Montpellier ambitionne de constituer le fond d'oeuvres
d'art contemporain chinois le plus important au monde extra-Muraille.
En éclaireuse,
cette biennale mc1* remettra trois prix afin de mettre
en lumière ces artistes, plus qu'isolés encore
aujourd'hui, qui bouleversent, par l'acuité de leur
art et réflexion, nos propres perceptions de la société
occidentale.
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biennale d'art contemporain *
du mercredi 14 septembre au 31 décembre 2005
lyon
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nicolas
bourriaud* et jérôme
sans* ont fait du palais de tokyo* un espace culturel
hybride où expositions, restauration, librairie et boutiques
à breloques arty attirent les bobos du coin. C'est branché
et tout, et tout. Souvent axé sur le pur conceptuel moche.
Souvent ennuyeux au possible. Les deux artificiers de l'art
contemporain populaire succèdent au consortium*
de Dijon en tant que commissaires de cette nouvelle biennale
de lyon qui, à lecture des artistes sélectionnés,
sent bon la naphtaline seventies et les cours du soir sur l'histoire
de l'art psyché. Comme cette époque est dans l'air
du temps (d'il y a un an), les visiteurs devraient affluer en
masse. |
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i miss you *
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territoires electroniques *
aix en provence * mai 2005
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en
images |
thanx
4 photo * camille |
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I want to have fun, before I die... *
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Pas gai.
Ca commence dans les années 70 et ça finit avec
nos adolescences (pour les plus vieux) dans les années
80. Saloperie d'années 80.
Ça
commence par l'ennui au fond d'une campagne française.
Internet n'existe pas mais le courrier des lecteurs de Libération
si. Blog avant l'heure. On écrit des textes, un secrétaire
de rédaction, là-bas à Paris, en choisit
quelques uns quotidiennement, les publie. Alors, quand c'est
le vôtre... Et puis, chaque jour, tourner encore une
page, et fondre sur LA chronique de Pacadis.
Quand
on a 15 ans, au fond d'une campagne, qu'on crève d'un
ennui sans trêve, Pacadis c'est le rêve.
"Il
faut, écrivait-il, sortir, paraître à
toutes les fêtes, rire d'un rien, tuer d'un regard,
jouir de l'instant et tout ceci est bien réel. Une
minute d'inattention et vous êtes morts."
Première
chronique, mai 1973. "Quand le feu tombera du ciel".
La publication, confidentielle, s'appelle Saltimbanque.
De New
York à Paris, la ballade (Walk on a Wild Side)
nous traîne de galeries en lieux de l'underground arty
et rock'n roll. Tandis que Libération installe Pacadis
"Wild Child" et ses bouteilles, le Rocky
Horror Picture Show secoue le Théâtre de
la Porte Saint-Martin, Lou Reed appelle à la perversion
sexuelle, David Bowie et Iggy Pop dansent sur la piste avec
l'ombre de Candy Darling.
Le lendemain
du grand flash blanc a déjà un goût de
mort. Le cadavre de Caroline flotte dans les rues de Berlin.
L'acide et l'héro ont remplacé l'herbe douce.
Plus l'aiguille s'enfonce, plus l'amour côtoie la mort.
Pacadis, idolâtre Nico, femme fatale. Entre sa vénération
absolue pour Lou Reed et l'Iguane, Pacadis "Gimme
Danger" assiste en bord de piste à l'émergence
du disco dans les nightclubs. Le punk s'avance en fracassant
tout sur son passage. Aux Clash et aux Sex Pistols, Pacadis
"No Future" préfère, en toute
mauvaise foi, les Stinky Toys. Andy Warhol dédicace
des paquets de Winston, des vieux T-shirts dans les galeries
parisiennes.
"Je
suis un garçon moderne et je vais au Palace".
1978. Alain Pacadis vient de trouver, dans cet ancien théâtre
transformé en club, son repère, sa maison, son
phare dans la nuit. Au Palace on danse sur du disco dans des
tenues sophistiquées et voyantes, on parle de sexe
et on le met en oeuvre, on cultive l'art de la futilité
et de la fête.
"Les
années 80, elles pourraient bien se passer dans une
chambre carrelée de blanc dans un asile psychiatrique
avec pour seule musique le tintement d'un scalpel contre les
tubulures de mon lit de métal". Joy Division
chante "Love will tear us apart", et Pacadis
en virée à Londres s'y accroche, mais le goût
de la fête est déjà différent.
"Le
jour se lève et je me sens étrangement éveillé,
parfaitement lucide, mais complètement las, las qu'on
se serve de moi, qu'on m'utilise pour obtenir un drink gratuit
ou une présentation, las qu'on me fasse des sourires
pour avoir deux lignes dans Libé, je suis fatigué
du milieu parisien, des cabotinages et des ragots, de voir
toujours les mêmes têtes aux mêmes endroits
(...) Il faut que je me réveille : j'ai l'impression
que ma vie jusqu'à cet instant n'a été
qu'un long rêve...". 1983. Le Dieu de la nuit,
Fabrice Emaer, meurt et déjà les nuits délirantes
du Palace ne sont plus qu'un souvenir. Pascale Ogier n'a pas
eu le temps de voir le bleu du ciel, sa vie s'est arrêtée
là, en sortant du Palace. Pour Pacadis, de soirées
mondaines en soirées mondaines... il faut bien continuer,
sans plus y croire. Même les interviews de Jeanne Mas,
Stéphanie de Monaco, Chantal Goya n'arrivent pas totalement
à chasser l'ennui. Il retourne un peu voir Gainsbourg
de temps à autre. Seul interlocuteur, digne de ce nom,
survivant. "L'éclateur de mot", l'ami,
Brion Gysin s'est lui aussi défilé.
"Une
aiguille se fixe dans mon coeur et le triture du haut de son
talon avec un cérémonial SM". Le groupe
anglais Erasure chante "Oh l'amour, ça va être
génial !" mais Pacadis ne l'entendra pas.
Pas plus qu'il n'entendra sous ses fenêtres, les enfants
de décembre 86 hurlant leurs rêves d'un ailleurs
meilleur, d'un temps à venir. Et qui n'est pas venu.
No Future Pacadis.
super
P *
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nightclubbing *
chroniques et articles 1973-1986
alain pacadis
ed. Denoël
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album de la quinzaine *
kaos
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Dans
le survolume des sorties discographiques, il arrive
que l'on passe totalement à côté
de productions magiques. La faute à pas de chance.
La faute à un manque de com. La faute
à des morceaux qui sonnent trop "bizarre".
kaos*
appartient à ce type d'omni (objet musical non
identifié) qui demande, à l'écoute,
un réglage auditif permanent. Depuis sa sortie
en mai, cet album "concept " dirigé
par un ex de terranova* n'a toujours pas explosé
alors qu'il est une énorme partouze au milieu
de laquelle les scissor sisters* mettraient la
main au cul de james DFA murphy *, lui-même
tripotant Sylvester ou tous les déglingués
discoïsant dans un Studio 54 en transportation dans
un club berlinois d'aujourd'hui.
Improbable
? Peut-être.
Album
définitif pour un été "top
branchouilleux".
Baptiste Jacquet
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now and forever
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feel like i feel
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my reputation
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kaos *
hello stranger
studio K7
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*** sélection musicale rippée sur www.juno.co.uk |
issakidis *
into your life (midnight mike rmx)
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martini bros *
darkroom
poker flat germany
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matthew dear *
it's over now (peter grummich rmx)
spectral
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style of eye feat. feela *
you got that
classic
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green velvet *
no sex
relief usa
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robert manos *
before it's all gone (adam beyer rmx)
truesoul
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jonzon *
cardiological stomp (richard bartz rmx)
exact audio germany
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sonar
2005 report * |
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Nous
sommes revenus épuisés par la danse et les parcours
à rallonges du plus grand festival de musiques électroniques
d'Europe (du Monde ?) à Barcelone.
Déjà
prêts pour la prochaine édition, nous sortons
nos notes de voyages et dressons un bilan du sonar 2005.
points faibles
*
<>
Impossibilité d'assister à certains lives proposés
au sonar lab*, une des six scènes expulsée
du MACBA pour aligner une file d'attente décourageante
devant l'ancienne chapelle attenante au musée. Plus
globalement, face au trop plein de festivaliers sur le live
décevant de herbert* en cuisine ou celui, planant
et bien coussu, de miss kittin*, Sonar en journée
devient un vrai parcours du combattant où l'on joue plus des
coudes que des corps.
<>
Une sur deux. C'est devenu presqu'une règle : une
année sur deux, les vidéos projetées
pendant les nuits à Montjuic sont médiocres.
2005 aura été celle où il ne fallait
pas se fatiguer les yeux sur les écrans géants.
<>
Le site internet paraît sobre et joli. Mis à
l'épreuve d'une souris, il n'est pas pratique et peu
bavard sur la programmation du festival. Plus secondaire,
le catalogue-programme vendu n'est plus qu'un outil pour la
promotion des sponsors et informations sur les artistes et
horaires de passages ne sont mentionnées.
points forts
*
<>
On se répète : la thématique du festival
qui se jouait, cette année, d'anti-héros imaginaires
s'est traduite par une qualité des visuels toujours
aussi percutante.
<>
Par la grâce d'une programmation partant dans tous les
sens et dans tous les styles musicaux, tout est encore "partage"
malgré les 90 000 pélerins. Mention spéciale
à une belle représentation des artistes feminines
sur le festival : miss kittin, ellen allien, mia, ada, mu
ou le tigre.
<>
Qualité impressionnante du son sur les nuits à
Montjuic.
<>
Détente générale des artistes programmés
: on croise herbert* en train de danser au milieu de
la foule sur le tigre*, neneh cherry* boire
des bières sous le soleil, mark bell* discuter
avec des club-kids anglaises ou de la soul*
demander du feu à notre voisin de danse.
<>
Les dizaines de soirées "off" (certaines
d'entre elles détournent sans ménagement le
graphisme de Sonar) aguichent le festivalier du "on"
avec des programmations à faire tourner la tête
de n'importe quel music lover. À défaut de faire
de l'ombre au festival, celles-ci renforcent l'impression
que l'on se trouve, pour quatre jours, au centre du monde
de la musique électronique.
<>
La soirée d'inauguration au razmatazz* nous
a retourné : Anne LS s'est faite envoûtée
par le merveilleux live de nathan fake* et Baptiste Jacquet
a trinqué avec richard x*
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sonar
2005 * |
en images |
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première
soif * |
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M.I.A
/ laurent garnier * |
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sonar
by day * |
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dancefighter
/ mark bell * |
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popnebo
& dadableep * |
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neneh
cherry * |
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nathan fake *
vendredi 08 juillet 2005
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Dans
notre précèdente transmission, nous promouvions
la venue de nathan fake* au triptyque* avec
ignorance et méfiance face à ce qu'un tel faiseur
de hits nu-progressive était capable de générer
sur une piste de danse avec un sinistre laptop.
Après
expérimentation au Loft Club de Barcelone du live de
l'auteur des monstres hypnotiques que sont des titres comme
"outhouse" et "the sky was pink",
nous révisons et affirmons : ce jeunot anglais est
un prodige.
Sans
plus de commentaires, sortie définitive de juillet.
Conseil
: prévoir une arrivée vers les 1h du matin devant
la porte du club.
Baptiste Jacquet
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DV1 *
6 rue violi
lyon 69001
metro * hôtel de ville / croix-paquet
entrée * 8 boxes
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hypnotik *
mercredi 13 juillet 2005
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Cette
grosse soirée lyonnaise joue dans le mélange
des genres et impressions, entre clubbing cheesy et programmation
musicale de haute qualité pour ravers amusants, entre
ambiances musicales généreuses et foire du Trône
disqualifiante.
Bizarreries
observées lors de la dernière edition : scénographie
réussie dans la grande salle "house"
par pénélope* mais qualité du
son misèrable et déco ringarde ou inexistante
dans les salles "electro" et "trance"
; initiative louable d'exposer de jeunes artistes dont les
oeuvres auront été perchées en hauteur
(juste au dessus des vulgaires bandeaux publicitaires pour
les sponsors) dans le but comprehensible de ne pas être
âbimés par le flux humain prompt à s'adosser
à une toile dans un élan de beuverie ; espace
VIP (est-ce nécessaire lors d'un rassemblement de 5
000 personnes ?) ceinturé par des barrières
métalliques de sécurité et "embelli"
par des pots de plantes vertes perdus dans l'immensité
du site. À trop vouloir en faire, l'ensemble frise
le mauvais goût du "too much".
Critiques
faites, hypnotik* est une initiative courageuse et
à encourager parce qu'entreprise (au sens noble du
terme) privée. Elle épate également dans
sa capacité à fédérer tous styles
de nuiteux (du banlieusard garant sa Peugeot tuning sur un
parking géant au gay old fashion prenant le
dancefloor pour un gym-club). Elle donne le sourire lorsque
l'on est face à ce désir collectif de danser.
Et tant pis si nous tirons la gueule parce que, parfois, vraiment,
tout ça, "c'est trop vulgaire".
Au "cette
soirée a le mérite d'exister et d'offrir autre
chose que son habituel nighclub", nous rajoutons
que cette soirée reflète surtout la capacité
d'une region, longtemps baillonnée pour son penchant
"raver", à se rassembler massivement
lors de fêtes tapageuses.
Ainsi,
si la programmation de cette nouvelle session en plein air
affiche les catastrophiques 2 many djs* ou le bourrineur
technasia*, les mollets pourraient brûler sur
losoul*, d'julz* et nos régionaux c-drik*,
rico*, sherlock* et a jackin phreak*
Baptiste Jacquet
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parc de chassieu / eurexpo *
avenue blériot
chassieu 69680
réact-line * 06 61 78 23 23
entrée * 23 boxes maxi
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a jackin phreak *
vendredi 29 juillet 2005
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En signant,
sur le label brique rouge*, le hit estimable Raw
Jackin, a jackin phreak* se plaçait en chef
de file français du revival acid-house. Après
avoir inauguré la dernière édition des
nuits sonores* et avant la sortie d'un nouveau shot
sur mental groove* en septembre (en écoute
en bas de bloc), le dj-producteur se fait booker pour
l'été.
Ici au
DV1, le samedi 15 juillet sur la guinguette de La Marquise
juste quelques heures après son passage dans l'hypnotik*
(glisser la souris plus haut)
Baptiste Jacquet
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DV1 *
6 rue violi
lyon 69001
metro * hôtel de ville / croix-paquet
entrée * gratis
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promo exclusive de take a love break *
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jazz à vienne *
jusqu'au mercredi 13 juillet 2005
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Nous
aurions aimé un peu plus d'audace, de flamboyant pour
ce 25e festival.
Les organisateurs
répondront aussitôt que, déjà,
avant même le premier son joué dans le théâtre
antique, jazz à vienne* provoque remous et petites
affaires politico-médiatiques, et que l'audace, il
la paye à fortes sueurs froides.
L'an
dernier, c'était cette affiche montrant un diablotin
blanc biberonant le sein nourricier d'une femme noire qui
avait attiré brimades et menaces de non-subventions
chez les policards réactionnaires. Cette année,
c'est l'ouverture musicale sur la plateforme*, en clôture
de chaque concert, qui a été mise à mal
par l'interdiction d'accès du public à cette
nouvelle scène (lire bon pour l'exil*).
Le consentuel
mou paraît, de ces coups, salvateur pour tous.
Cependant,
on ne loupera pas ces visuels qui, chaque année, nous
font penser à l'année précédente
ni cette facilité à multiplier des artistes
que l'on va bien finir par croire domiciliés dans le
centre-ville isérois tellement ils sont régulièrement
invités à jouer sur la grande scène.
De ce
nouveau rendez-vous, entre dérives heureuses dans la
musique cubaine, soul ou brésilienne, l'applaudimètre
devrait frôler le pic avec george clinton* et
maceo parker* (lundi 11 juillet) ou la nuit où
tous les corps chalouperont avec bebel gilberto* et
tom ze* (mercredi 13 juillet).
Enfin,
le samedi 09 juillet, les club-kids et grandes oreilles communieront
dans le jazzy electronique de medeski, martin and wood*,
bugge wesseltoft* en réponse à laurent
garnier* (attention, le live devrait virer drum'n bass
chaleureuse et vol plané midtempo) ou encore nils
petter molvaer* La nuit n'en finissant plus, jamie
lidell* fera son crooner à la plateforme délocalisée
sous la verrière des cordeliers* lors d'un écho
sonores* de l'association arty farty*.
Baptiste Jacquet
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théâtre antique *
vienne 38200
réact-line * 0 892 702 007
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la plateforme *
à quai fermé
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Le
baron* Il y a cinq ans, c'est ce surnom marital que donnait
les habitués de la péniche la marquise*
pour qualifier le projet d'un nouveau bateau destiné
à prendre lieu et place du nightclub flottant sur le
Rhône au centre de Lyon. Un an après la première
vague d'annonces, aucun pont neuf à l'horizon. Deux
ans plus tard, le court jupon tant attendu était tenu
de rester loin de la dame. anthony hawkins* quittait
la petite embarcation qui contribuent toujours aujourd'hui
aux belles nuits de l'électro locale pour travailler,
en secret, au corps de ce cher baron : un pétrolier
requalifié en salles de concerts modulables et capable
d'accueillir cargaisons d'événements qu'elles
soient culturelles ou d'entreprises. Au printemps dernier,
arrive enfin la plateforme* telle que son créateur
l'avait rêvée : large d'épaule, vermillon
inoxydable et front fier. Objectif premier : Avant de se poster
sur les bords de Saône à Vaise (Lyon), la majestueuse
devra impressionner pour jazz à vienne* puis
lors de la biennale d'art contemporain* Ce qui n'a
pas été de l'avis, pour Vienne, de la commission
de sécurité chargée d'autoriser le bateau
à recevoir le public en after des spectacles donnés
dans le théâtre antique. Refus pour plusieurs
manquements. Résultat : "Fermez vos portes
et rentrez chez vous". L'incompréhension est
générale devant une décision en contradiction
avec celle prise dans le Rhône, département limitrophe
à moins de vingt kilomètres, où l'autorité
similaire venait juste de donner son aval pour une exploitation
du porte-évènementiel. Les inspecteurs isérois
auraient-il le mal de mer ? Ceux du Rhône seraient-ils
des fêtards aveugles, trop ivres pour juger des dangers
que présentaient soi-disant le bateau ? Comment un
marin ayant bravé les tempêtes, depuis cinq années,
pour sortir des eaux un pétrolier aurait-il pu négliger
les consignes élémentaires de sécurité
? Plus largement, ces questions réactivent les problématiques
de la qualité d'accueil dans un lieu public et du respect
du voisinage auxquelles tous les établissements festifs
sont confrontés : de plus en plus de lois et directives
pour de plus en plus d'entreprises qui boivent la tasse. Des
limiteurs de bruits aux sas d'entrée, des ventilations
aux sorties de secours, ouvrir ou maintenir un lieu public
aujourd'hui tend à n'être réservé
qu'aux seuls gros argentiers, les plus prompts à adapter
l'espace en un cube clinique pour zéro risque qu'à
créer un lieu original et en relief.
Demain,
tout sera sûr et bien cadré.
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appel
à contributions dans la netexpress *
netexpress*
prend du repos jusqu'en septembre.
Imparfaits.
Nous sommes imparfaits. Nous resterons encore imparfaits mais
plus nombreux encore dans la prétention et la partialité
défendues ici, chaque grosse quinzaine.
Oui,
beadoa "recrute" des rédacteurs, graphistes
et artistes pour embellir et enrichir le rendu final des
prochaines netexpress.
Parce
que nous nous rendons compte que nos champs de sélections
sont trop étroits (principalement cantonés à
l'art contemporain, la musique électronique, le clubbing,
la danse et le théâtre) et que notre vouloir
est de présenter une vision plus diversifée
de l'actualité, nous sollicitons la (votre ?) participation
bénévole (permanente ou ponctuelle) de connaisseurs
sûrs d'eux en cinéma, littérature, musiques
world et rock ou tout autre territoire créatif en mouvement.
Dès
lors, si vous (ou votre entourage) désirez collaborer
avec notre gentille structure, merci de nous contacter, envoyer
textes, créations graphiques et photographies via la
souris, par ici en dessous.
beadoa,
ce n'est aujourd'hui que Anne LS et bapjaxx.
En
septembre, nous aspirons à être des dizaines
d'informateurs.
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beadoa
MCS
envoie chaque quinzaine sa netexpress, selection du tout à
faire à Lyon et ailleurs.
Vos programmations,
initiatives, expositions, soirées, maquettes musicales,
extraits "meupeutreu", visuels, photos, cartons
et flyers seront reçus par
|
Beadoa MCS
35 rue Capitaine Robert Cluzan
Lyon 69007
react-line * 06 31 25 99 95
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