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# 21 |
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Beaujour ou beausoir.
(épongez le temps imparfait du moment de lecture)
Ce courrier électronique n'est
que le telex bimensuel de l'association beadoa (Bien
Engagés Autour Des Oreilles Associés) et non
un SPAM disgracieux et encombrant.
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À qui la faute si nous prenons
toujours plus de retard dans l'envoi de ces nouvelles informations
importantes ? Cette quinzaine, nous avons tout à reprocher
à certains parisiens qui nous ont couché trop
tard (nos touches visent les gens des soirées beloved*
et guys and dolls* qui nous ont forcé à
boire jusqu'à tomber sous la couette à des heures
proches du déjeuner). Évidemment, l'assemblage
de cette netexpress se trouve repousser à plus tard,
encore plus tard. Anne LS envoie des textos en se rongeant
les ongles : "J'ai toujours rien reçu dans ma
boîte à mails". Z2 reboit de l'alcool
(ce qui n'annonce rien de bon) et Baptiste Jacquet ne fume pas
assez de clopes. Le comble avec cette équipée
de bras flémards est qu'une netexpress spécial
1 an est déjà sur l'imac* et patiente
pour une transmission toute proche. Oui, c'est notre anniversaire
et nous allons faire dans l'abus de surmailing. Soufflons
la bougie et... |
faisons glisser nos souris
et rendez-vous à la fin
de cette semaine pour une
netexpress qui dépasse les bornes (special 1 an).
beadoa Média Central Services au 14 mars 2005
we do the work - you do the pleasure
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gôzô yoshimasu *
jusqu'au samedi 9 avril 2005
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Né à Tokoy en 1939,
cet artiste, à la fois poète, calligraphe,
photographe et plasticien, se voue à une pérégrination
planétaire. Décalqueur de rimes sur pellicules
et déclameur publique, ce sont quelques vers de son
écriture photographique qui nous est ici offerte.
Surimpressions d'impressions, regards croisés et
figés sur la pellicule.
Ses pièces sont des jeux de
lumières, éclairs, flashs et jeux d'ombres
qui laissent entrevoir la richesse et la pétillance
de son oeil.
Anne LS
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galerie josé martinez *
28 rue Burdeau
lyon 69001
metro *croix-paquet
entrée * gratis
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metacomics *
jusqu'au vendredi 25 mars 2005
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Deux univers différents issus
d'un programme d'échange entre la Catalogne et la
Région Rhône-Alpes se donnent en signature
le jeudi 17 mars 2005, à partir de 18h30.
D'un angle,pauline fondevila*
et françois olislaeger* coprésentent
echoesland *. Auteur de l'identité visuelle
du festival électronique nuits sonores 2005*,
la jeune femme s'est, ici, consacrée à l'écriture
d'un scénario. Les illustrations de cet écho
des songes sont le fruit du travail de françois
olislaeger, ancien élève de l'école
emile cohl*. En résulte un personnage qui
se perd dans les résonances de ses nourritures intellectuelles
encoffrées et remontant à lui comme pour l'engloutir.
De l'autre, esta es my playa*
du catalan francecs ruiz * nous plonge dans un dessin
où les noirs et blancs sont instruments d'une recherche
qui dépasse celle de l'image et joue de la métaphore
et de la déconstruction sans respect des cadres académiques
afin d'inventer une immersion dans une expérience
complexe.
Anne LS
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la BF15 *
5 place des terreaux
lyon 69001
metro * hôtel de ville
react-line * 04 78 28 66 63
entrée * gratis
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Silence goes more quickly
when played backwards
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La galerie Le plateau est le
pendant exotique, bizzaroïde et à curiositer
des centres d'art contemporain parisiens. D'abord parce
qu'il faut du courage pour aller se perdre dans le dix-neuvième
arrondissement lorsqu'on se loge dans le gros coeur historique.
Surtout parce les artistes présentés sont
là-bas, si loin, un peu barrés et pas toujours
très mûrs pour exposer des oeuvres denses et
abouties. C'est un peu l'excitation de l'expérimentation
in process, l'émotion naissante.
Loris Gréaud, qui a
déjà donné dans l'oeuvre en devenir
lors de l'ouverture du lieu en 2002, revient pour fait sensation
après ses précédentes installations
vidéos Hors pistes et Introduction
Le jeune artiste poursuit, dans cette nouvelle occupation
du vécu d'un lieu, son expérience de l'échange,
celui d'un contenu personnel switchant entre fictions ou
rèveries absolues en projection avec celui d'une
réalité exterieure en captation. Il propose
un travail évolutif, pas forcément imprimable
aux premiers coup d'oeil du visiteur in situ.
Un ensemble de matières, repères
et scénari, tous mis en branle par cette conjugaison
avec l'insertion d'un public dans l'oeuvre.
Pas vu mais plus que bandant.
Une rencontre avec l'artiste est
prévue le jeudi 21 avril à partir de 19h30.
Baptiste Jacquet
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le plateau
angle rue des alouettes / rue carducci
Paris 75019
metro *jourdain ou buttes-chaumont
entrée * gratis
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Défigurations
jusqu'au samedi 18 juin 2005
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La galerie domi nostrae * fête
ses quinze ans d'existence et de résistance. Comme
cadeau d'anniversaire, elle nous souffle sur le ressenti
une série de portraits d'artistes hétéroclites
et ayant comme point commun leur sujet. Ces peintres détournent,
malmènent, sculptent, reconstruisent, magnifient
ou déforment les visages. Obsession maniaque de la
perfection ou volonté d'arriver à la déformation,
cette entreprise de beauté emprunte tous les chemins,
même les plus détournés.
Anne LS
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galerie domi nostrae *
39 cours de la liberté
lyon 69003
metro *guillotière
entrée * gratis
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transurbaines *
du mardi 8 juin au mardi 21 juin 2005
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La ville de Saint-Etienne se paye
une deuxième biennale. Emballée par le tourbillon
d'énergie qui s'empare de la maison mère des
verts footeux tous les deux ans pour célébrer
le design, un nouvel événement sera mis en
place, pour la première fois, en juin prochain.
françois barré*
et jean-françois millier*, respectivement
ancien président du centre pompidou* de 1993
à 1996 et père fondateur de la fête
de la musique*, travaillent depuis deux ans à
la réalisation de ce projet. Pendant douze jours,
La biennale de la ville * proposera des rencontres
autour du cinéma, des arts plastiques, de la littérature,
du théâtre, de la musique, de l'architecture
et du développement urbain. Leur volonté est
de mettre en avant le "nouveau" Saint-Etienne,
l'urbanisme en devenir de la ville. Associations, habitants,
institutions culturelles, ainsi que toute la cité
stéphanoise sont appelés à se mobiliser
pour cette manifestation naissante.
Le festival débutera par une
journée monochrome jaune* à l'initiative
de l'artiste plasticien, joël hubaut * : Le samedi
11 juin, toute la ville se parera de la couleur poussin
et symbole d'un soleil chaleureux. Tout le centre-ville
ne sera plus qu'une longue accumulation de ballons, voitures,
drapeaux, jeux, panneaux de circulation, tenues vestimentaires
et collection d'objets recolorisés en jaune. Une
belle célébration de l'été arrivant
avec, pour final festif, un grand bal.
Une création de plus dans la
prolifération de l'Évènementiel, paliatif
souvent onéreux aux urbains en manque de sens. J'espère,
toutefois, qu'elle sera à la hauteur de son gros
financement, par respect pour toutes les petites structures
culturelles qui animent, au quotidien, la vie des cités
en sollicitant quelques deniers publiques qui ne leurs offrent
trop souvent que le droit d'exister mais pas celui de pourvoir
s'inscrire dans des logiques de programmation ambitieuse
et, encore moins, la possibilité de rémunérer
(même symboliquement) les personnes qui s'y investissent
avec passion et abnégation.
Anne LS
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biennale de la ville *
saint-etienne 42000
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La foire au rectangle
un nouveau centre d'exposition en danger
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La place Bellecour de Lyon détient
le titre, pas forcément à envier, de "plus
grande place piètonne d'Europe". Petite
statue de bronze chevaline en plein milieu d'un désert
de terre battue ocre. Deux pavillons meublent l'espace.
L'un dévolu à l'office du tourisme*
et, à quelques dizaines de mètres, l'autre
au rectangle* qui, jusqu'en septembre 2004, se positionnait
en centre d'art contemporain. Depuis cette date, le lieu
est fermé pour travaux en vue d'une réouverture
prochaine comme nouveau spot d'expositions photographiques.
Cette requalification était, à l'époque,
vendue par la municipalité comme une réponse
à une fréquentation qualifiée de "médiocre"
pour un lieu hypercentral (bienque totalement transparent
en terme de signalétique sur une place que les lyonnais
ne font que traverser en courant) et, surtout, comme une
réappropriation par la ville de son passé
culturel (les frères lumière *, le
cinéma, l'image et tout ça). Déjà,
on pouvait un peu tirer la gueule. En quoi des photographes
attireraient-ils plus de visiteurs que des plasticiens ou
peintres ? Est-ce à prétendre que la pellicule
est une matière plus palpable, populaire et accessible
qu'une sculpture ou installation ? Bien discutable pour
ne pas écrire insultant pour un artiste photographe.
Et puis, la semaine dernière,
une brève perdue dans le progrès de lyon
* provoque une plus grande inquiétude quant à
la destinée de ce lieu : Entre deux expositions photos,
peut-être parallèlement (rien n'est encore
précisé), le lieu se consacrera à promouvoir
également le tourisme et les congrès organisés
dans la ville. jean-michel daclin *, ancien publicitaire
et actuel adjoint municipal chargé du Rayonnement,
confirme dans les colonnes du quotidien local : "II
sera consacré, entre autres, à la réception
des prospects".
J'ai du mal à configurer mentalement
la future entreprise. Vu comme annoncé, le rectangle
* devrait ressembler à la boutique d'un pétrolier
quelconque sur une aire d'autoroute du sud : de petites
vitrines avec les produits régionaux du meilleur
goût et un tourniquet de cartes postales en grands
formats pour tenir le titre de centre photographique.
Déjà que la Place Bellecour
se transforme régulièrement en foire du trône
avec des manifestations privées du plus bel effet
coloré et à haute valeur sponsorisée,
il ne manquait plus qu'une station service régionale.
Et l'art dans tout ce gros tas de
PLV ?
Baptiste Jacquet
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Acid smile
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1988 * summer of love. Le
mouvement acid-house rayonnait dans toute l'Angleterre.
Les kids portaient des baggies et arboraient des t-shirts
smiley : mascotte jaune à tête ronde
et aux yeux rieurs, immense sourire popularisé dans
les années 70 et que l'on portait comme pour dire
"j'en suis".
Je fais parti de cette "révolution
musicale" de Madchester.
2005 * crise. Dans une logique
cyclique des modes, l'acid-house refait surface depuis
deux ans. Le smiley est de retour bien agrippé aux
blousons. Mais les détenteurs de la marque smiley
* et de ce picto croqué par un français
ont bien compris qu'il n'est, à présent, plus
question de révolution ou de mouvement libertaire
mais d'un revival. Que les enjeux sont ailleurs :
faire preuve de solidarité avec une partie de notre
société qui s'effondre. Le smiley devient
ainsi un label fédérateur et l'association
smileyworld * compte reverser une partie des droits
tirés de l'utilisation du logo à l'association
groupe sos * qui vient en aide des personnes en difficultés
sociales, physiques, familiales (accès aux soins,
au logement, à l'insertion sociale et professionnelle,
aide à l'enfance en danger) tout comme elle promeut
le commerce équitable. De nombreuses marques ce sont
déjà rappropriées le sourire de fête
pour répondre à la mode tout en s'inscrivant
dans une conscience plus "politique" et engagée.
Une idée qui pourrait aussi faire son chemin chez
les marques, les organisateurs culturels et les entrepreneurs
français.
Z2
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Sweet light
un train d'enfer
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Baptiste Jacquet me qualifie de trainspotter,
pointeur anglais de marques de locomotives et transposé
plus tard sur un mec qui reste à côté
du dj pour noter les disques qu'il passe. Je sais pourquoi.
J'aime les coulisses de la création. Approcher le
monde des artistes et le confronter au mien. Pour la musique,
ce monde réunit, dans l'éphémère,
un dancefloor et un artiste. Mais, depuis dix ans que les
clubs se posent en alternative à ces raves sombrant
dans le commercial, la zone ou l'interdiction systématique,
j'ai développé une méfiance vis-à-vis
de ces nouveaux djs élevés dans le feutré
des clubs et sa représentation glamour. Dès
lors, je m'installe à coté d'eux pour sentir
si leur coeur bat bien avec le rythme qu'ils offrent à
leur audience. De mon coté, je laisse mon corps libre
de danser si le coeur lui en dit.
Et puis, la semaine dernière,
je suis entré dans une salle voûtée
où, dès les premiers beats, mon corps s'est
mis à hurler. Je voulais danser sans même avoir
le temps de poser la doudoune. Mon corps faisait des bulles.
J'avais un large sourire sans l'X dans le ventre. Je levais
mes yeux pour sentir l'envol de sourires des danseurs heureux
et qui vivaient chaque boucle comme un nouveau vent. Je
comprends à présent que, dans trainspotter,
il y ait "train" : j'attendais, sur le quai, sweet
light*. Au détour d'une soirée bruxelloise,
j'ai trouvé mon dj Eurostar. Il s'appelle julien
plaisir de...*. Il vient de Nantes. Un Transheureuxexpress
qui me va bien car il puise dans la culture pop (b-52's*,
simple minds*, depeche mode*, new order*,
scissor sisters*, happy Monday*, teenage
fan club*...) pour m'emmener dans des boucles électroniques
qui font décoller.
Depuis, j'ai cherché son label
freak'n chic * pour charger sur l'ordi son tubesque
EP abusator * que je double clic comme on
tourne les pages d'un album de voyage.
Z2
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sweet light *
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album de la quinzaine *
mu
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mu *
out of breach : manchester's revenge
output
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Lift to dread or alive?
supervisio 06
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Un salon en vaut un autre. C'est
moche.
L'alignement, la récolte, le
patrimoine. De l'agriculture à la culture, les professionnels
de la profession exposent leur objet culturel à la
ville.
La vache a de la veine. Les mamelles
font le prix du concours. C'est bon pour le label. Ministère,
c'est son nom, lui demande plus de productivité.
Quality qui est le nom de la bête, en veut
encore. Malgré la main caresse de Ministère
et son trophée national, l'ânesse a la tête
dure. Ministère se demande qu'est-ce qu'il
va en tirer ? de la crème? Il en veut encore. Qu'est-ce
qu'il y a manger ? du saucisson ? C'est bon pour le label.
L'étalage, la béatitude, le commerce. Le salon
en vaut un autre : celui du X, par exemple. C'est la présentation
qui veut ça. Le X en cage est vif, les X corps et
X produits sont prêts à être mangés.
Le profil de Quality n'en vaut pas un autre. C'est
terrible. Son bassin est jugé bon. La question X
pour adultes, n'est pas de débat mais de salon. Pour
la farce,"Quality en chaleur" reste en surface.
Equivoque et pervers. C'est bon pour
le label.
Sans équivoque, le film de
R. Depardon, Profils paysans, met le feu à
la paille. Interroge les agriculteurs qui vivent et meurent
de la politique de Ministère. C'est mauvais
pour le label.
Ministère et Quality
se retrouvent et se disputent encore sur le verbe, dans
un va-et-vient sans commentaire. Le constat est d'impuissance
générale : 70% des habitants seront de la
ville, et 30% de la campagne.
C'est moche.
cvb *
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El titp curt
tous les jeudis à 19h
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DJ cosmopolite, exotique, hystérique
et organique, ty von dickxit* remue la foule et fait
crier les filles à la Lune. Subtil mélange
de supra-liberté capillaire et de science du son,
il prend les platines et nous retourne le cerveau. Alors,
"viens si t'es homme. Et amène ta femme".
Anne LS
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le petit truc *
30 rue de l'annonciade
lyon 69001
entrée * gratis
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Le peuple de l'herbe
jeudi 17 et vendredi 18 mars 2005
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Les extraterrestres de la planète
Supadope factory, nous prennent une nouvelle fois
au dépourvu avec leur troisième album. Des
riches collaborations mis sur pistes (de JC 001 à
Puppetmastaz) aux diversités des influences
musicales, Le peuple de l'herbe a franchie une étape,
puissante et définitive.
Le groupe vient faire la fête
sur ses terres d'orgine à l'issue d'une tournée
européenne à succès. Deux concerts
qui finiront dans un transclub* (espace bar-concert
attenant à la grande salle) jusqu'à 4 heures
du matin. Je ne résiste pas à relire le prompter
du journaliste de 20 h sur france 2* qui, après
avoir qualifié leur musique "d'électro
assortie de latino", a conclu par ces mots magiques
: "un groupe qui voudrait désormais faire une
musique de film. Normal pour une bande originale". Risible.
Anne LS
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transbordeur *
3 boulevard stalingrad
villeurbanne 69100
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guys and dolls *
vendredi 18 mars 2005
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sonarkollectiv* a le bon son
en poupe. Dès lors, encore et toujours dans le flairage
de ce qui fait du bien à ses danseurs, il était
logique que guys and dolls*, soirée vavavoum
et sensible, invite un représentant de ce label berlinois.
C'est âme* qui donnera la réplique au
résident, nick v*, dans un mix, les veines
gonflées de nu deep house chaleureuse et groovy.
Let's go to party on those quality
beats.
Baptiste Jacquet
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la scène bastille *
2bis rue des Taillandiers
paris 75011
metro * bastille
entrée * 12 boxes
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Panik
vendredi 18 mars 2005
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D'accord, l'entreprise nocturne est
toujours tellement chiadée en terme de communication
que l'on devrait devenir méfiant quant à sa
sincérité festive. Mais bon, comme nous aimons
bien chloé* de chez karat* et que tekkel*
(initial cuts*) ou dj naughty* (eskimo*
- gigolo rec*) paraissent carrément "dancébol",
nous en remettons une couche. Ce qui nous empéche pas
de foutre une bonne baffe à dj aï*, résident
de panik*, qui est loin d'être à l'électro
ce que la moule est à la paélla (comprendra
qui voudra).
Baptiste Jacquet
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élysée montmartre*
72 boulevard rochechouart
paris 75018
metro *anvers
réact-line * 0892 692 392
entrée * 15 boxes
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hypnotik *
samedi 19 mars 2005
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Et re-bataille. Nous n'avions pas été
très gentils avec la précèdente édition
de cette soirée qui joue dans le gros volume et long
listing d'artistes. Le graphisme était illisible (pour
ne pas reciter "pourri") et la thèmatique
(l'Egypte) pas bien comprise. Là, nous serons
plus indulgents sur le versant "visuel" très
réussi des outils de com (à mettre au crédit
de porketpic *) et sur une programmation digne d'un
micro festival électro bien inspiré : swayzak
*, kiki *, mandy *, heko *, dave
clarke *, alter ego * ou jack de marseille *.
Beaucoup de "bons" pour pas mal de questionnements
plus délicats et embarrassants : beaucoup ont fui,
en moins d'une heure, le site d'eurexpo * lors de la
dernière hypnotik *, site jugé "sinistre"
ou "trop clubby vulgaire et fortement connoté
boîtes de ploucs". Dès lors, l'annonce
de cette fête ne devrait pas, prétentieux branchaga
que nous sommes, figurer dans cette netexpress. Pourtant,
nous ne pouvons pas nous empècher de soutenir cette
entreprise festive, quelques soient ses objectifs commerciaux.
Organiser, en indépendant, dans un lieu "hors-clubs"
(certes pas des plus glamoureux) ne peut être que vanté.
Baptiste Jacquet
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eurexpo *
hall 33
chassieu 69
réact-line * 06 61 78 23 23
entrée * 22 boxes maxi
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le temps presse *
lundi 21 mars 2005
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Je n'ai pas une vision très noble
du travail actuel d'un journaliste en Europe occidentale ou
aux États-Unis : Il y a celui qui passe son temps à
se faire mousser dans des inaugurations de boutiques en refilant
sa carte de visite pour être invité au prochain
souper des cons. Il y a celui qui a raté une vocation
politique, artistique ou sociale et utilise son maigre statut
de plumiste pour tenter de se faire une place auprès
de celles et ceux qui font "mieux" que ce qu'il
ne pourra jamais réaliser dans le domaine qu'il est
censé critiquer (quoique, avec un peu de stratégie
et beaucoup d'ambition, il puisse être enfin accepté
par ses pairs). Il y a celui qui a la tête collée
au clavier de l'ordinateur et qui resuce de jolis dossiers
de presse. Il y a celui qui s'auto-censure pour ne pas heurter
l'âme industrialisée de son Haut-patron (les
dassault*, bouygues* et autres general electric*).
Ainsi, la petite profession de l'information (pardon, de la
communication) n'a pas de quoi se sentir arrogante et, encore
moins, d'une puissante pertinence. Lorsque certaines et certains
prennent leurs plumes dans le sac à dos et courent
le pays et/ou le monde pour être au plus près
de la réalité, au service de l'information d'autrui,
là, je ne peux que ressentir de l'admiration et du
respect. Lorsque des journalistes couvrent le quotidien en
zones géopolitiquement "à risques"
ou pire, en guerre, il n'y a plus de doute : ceux-là
doivent être encouragés et bénis (même
si je suis un sâle athée). Lorsque des journalistes
sont politiquement baillonnés (bonjour Monsieur
Poutine et dictateurs amis) voire lorsqu'ils sont kidnappés,
emprisonnés, torturés ou utilisés comme
"outils" dans des chantages diplomatiques obscurs,
instinctivement, je me sens touché. Pas solidaire.
Touché, blessé. Menacé dans ma vie de
bien portant dans un pays pas trop mal portant. Dès
lors, face à la retenue en otage de florence aubenas*
et hussein hanoun*, je ne vais pas écrire ma
solidarité avec la famille des sequestrés français
en Irak (ça ne me regarde intimement pas - C'est choquant
ce que je viens de mettre entre parenthèses ? - ) ou
avec l'action de soutien initiée par le temps presse*
Juste signaler que je comprends l'acte manifeste et que je
serais au transbordeur* de Lyon pour ce noble combat
en faveur des libertés. Mais pas solidaire. Surtout
pas. Je serais là pour, individuellement, physiquement,
revendiquer une des valeurs à laquelle je resterai,
jusqu'à fin m'arrête, accro : la liberté.
Baptiste Jacquet
Avec la participation de the hacker*,
le son du peuple*, high tone*, kent*,
agoria*, les têtes raides* et plus...
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transbordeur *
3 boulevard stalingrad
villeurbanne 69100
entrée * 5 box
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finale dandelyon *
mercredi 23 mars 2005
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Ces dernières années,
à l'ombre de la dub rayonnante et de l'électro
dominante, une floppée de groupes pop ont vu le jour.
Ils sont déterminés a entrer dans la lumière.
L'âge d'or de la pop, c'est tout de suite et maintenant.
Et c'est à Lyon.
dandelyon *, collectif de musiciens
qui regroupe l' association popswirl* et les disques
puzzle*, fédère cette belle énergie.
Après une première édition prometteuse
en 2004, ils ont a nouveau réunis les meilleures formations
de la pop lyonnaise au sirius * pour une série de concerts
d'octobre à décembre dernier.
fake oddity*, a song*
et scambled eggs* sont les lauréats de la promotion
2005 même si j'avais un petit faible pour selar*
(mais loin de moi l'idée d'influencer le jury).
Ce final comptant se jouera au ninkasi kao * avant
de le retrouver sur scène lors de la prochaine fête
de la musique.
Anne LS
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ninkasi kao *
267 avenue marcel merieux
lyon 69007
metro * gerland
entrée * gratis
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Electrofrite
vendredi 25 mars 2005
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Évidemment, Il arrive d'entendre
des merveilles même dans les clubs les plus pourris.
Par exemple, un vieux tube (récemment réactualisé)
de depeche mode* comme enjoy the silence peut
se retrouver dans la play-list d'un pousseur de disques aveugle
et sourd. Juste parce que "du vieux hit remis au goût
du jour, c'est fédérateur". Et le dancefloor
se met à danser sur ce bon marqueur de la pop des eighties
sans se soucier qu'il a été reconstruit par
un représentant du futur, de la fin de nos zeroes,
ewan pearson* Sur ledit morceau, le jeune briton a
réussi à ne presque rien toucher de l'original
si ce n'est y inserter des boucles acides et des nappes hypnotiques
presque indétectables. Ce raffinement discret mais
pointilleux (vicieux ?) fait de ce dj-producteur-remixeur
le chirurgien en chef du son précis, voyageur et précieux
(dans les deux sens du terme). En résumé, un
vrai maître qui, par communauté d'esprit, se
retrouve intègré dans l'écurie du label
soma*
Comme les belges de dirtydancing*
(organisateurs de cette party) ne sont pas avares en bonnes
huiles "dancébol", ils forcent à
l'exil les résidents bruxellois, stephen* et
mandrak* pour accompagner la jeune star de l'électro.
Sortie définitive de la quinzaine.
Baptiste Jacquet
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le triptyque *
142 rue montmartre
paris 75002
metro * bourse / grands boulevards
entrée * 10 boxes
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* * * nota important et clignotant par beadoa *
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beadoa
MCS
envoie chaque quinzaine sa netexpress, selection du tout à
faire à Lyon et ailleurs.
Vos programmations,
initiatives, expositions, soirées, maquettes musicales,
extraits "meupeutreu", visuels, photos, cartons
et flyers seront reçus par
|
Beadoa MCS
35 rue Capitaine Robert Cluzan
Lyon 69007
react-line * 06 31 25 99 95
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transmettre cette Netexpress à
un(e) ami(e) |
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