Petra Mrzyk et Jean-François Moriceau ont confectionné un salon de lecture douillet avec fauteuils, canapé et, comment l'oublier, la télé.

Alors, on s'assoit sur leurs livres pour les feuilleter négligemment.

En foison d'images, d'idées, de références et interconnexions, leurs dessins sont simples ou complexes, toujours généreux. Ils reflètent pertinemment notre temps et ses perturbations, pollutions, évidences, exagérations et chimères avec un humour persistant.

Anne LS

Tout a mal tourner pour les vidéo-jockeys. Alors que la révolution technologique starifiait les nouveaux spin doctors des pistes de danse, les deejays, tous les collectifs et bidouilleurs de l'image étaient postés en fond de salle lorsqu'ils n'étaient pas totalement délaissés entre leurs quatre murs à créer sans la moindre attention du monde extérieur.

Bars et nightclubs ont accepté de raquer pour leur tiroir-caisse en rehaussant leurs programmations avec des as du mix mais ont bien bloqué, devant leurs portes, les vid'jays. Pire, en France, la création visuelle a souvent été menée par des diplômés d'écoles des Beaux-Arts plus préoccupés par une place dans une galerie bien vendeuse plutôt que de s'abaisser à surprendre et toucher des clubbers. Résultat, les lightshows, stroboscopes désagréables et boules à facettes continuent de faire les belles nuits du pays alors que, par exemple, en Espagne, les artistes utilisent et jouent avec le clubbing pour se faire connaître et balançaient dans nos corps des images ahurissantes.

Dès lors, ce premier festival de VJ international français est à courir. 25 collectifs projetteront ce que l'on n'a pas encore la chance de voir en soirées. Débats succéderont à soirées et workshops amèneront présentations de nouveaux logiciels.

Les spots tricolores n'auront qu'à se planquer de honte... même si on les aime bien.

Baptiste Jacquet

À l'initiative de Là Hors De, un collectif d'artistes se réunit depuis quelques mois pour jongler avec les mots et les idées. Sur les hauteurs de la Duchère, quartier "banlieue" de Lyon devenu destination hip, ils sont les passagers littéraires d'un appartement dans une "barre des 1000" qu'ils transforment, page par page, en livre ouvert et accueillant.

Pour cette première "Déambulation Verticale Littéraire", une promenade nocturne dans l'immeuble goûtera mots entre quelques murs de béton.

Cette invitation se renouvellera tous les premiers lundi du mois et là, à chaque fois, auteur(e)s ou acteurs prêteront voix pour délivrer textes et poèmes, au hasard des pas. Vous pourrez choisir votre lecture en ascenseur, en escalier ou en appartement afin d'escalader vers une altitude à fictions où les troubles de l'équilibre sensuel seront indispensables.

Anne LS

Crée en 1997, ce festival "parallèle" promeut, sans aucun cornet de pop corn devant les yeux, tout ce qu'une bobine de film (ou support numérique) déroule comme expérimentations bancales, imageries sauvages et discours politiques pas dits.

De séquences ultra-courtes aux longs métrages, tout échappe au commun sur un rythme de projections intenses mais où le temps ne peut plus être compté. C'est bien dans cette idée de créations imprenables, de haut en bas, de flashs grisailleux et de contemplations interminables que la manifestation titille la curiosité et notre rapport au cinéma, aux propositions du cinéma et à la chose filmée en général.

Au milieu de tous les génériques proposés, la course au "montrage" baladera le défricheur au mileu de rencontres et débats avec des réalisateurs et collectifs pro en vidéo, dans un parcours argentin à cheval entre le politique et un quotidien et, en salle, face à des créations belges, indiennes ou africaines insensés.

Regards insensibles s'abstenir.

Baptiste Jacquet

Nicolas Bourriaud et Jérôme Sans quittent le palais de Tokyo avec un photomaton géant sur la création contemporaine.

Une sorte de "rapport d'étape" comme ils se plaisent à nommer ce dernier travail.

29 artistes ont été choisis dans 17 galeries (quasi toutes parisiennes) : les valeurs sûres, les montantes, et les petits à la mode.

Cette sélection toute subjective représente ce qui se vend actuellement dans la création française aujourd'hui.

Art contemporain vendeur quand tu nous le montres...

Le parti pris de la scénographie sera celui de l'ultra-espace. Dès lors, pas ou peu de limites à respecter et les oeuvres pourront déborder et investir plusieurs territoires. Une belle occasion de découvrir les pièces aux formes plus que généreuses de Wang Du et Adel Abdessemed.

Cette exposition, tournée vers le futur, a pour ambition d'être la mémoire de demain. Elle sera, plus basiquement, la mémoire sélective d'un moment de l'art contemporain de notre pays.

Une énième occasion de s'interroger sur l'art français et sa place internationale.

Anne LS

L'artiste avait laissé de la mélancolie et de l'évasion avec Seven Minute Before, pièce exposée au Musée d'Art Contemporain lors de la bien terminée Biennale d'Art Contemporain de Lyon : une quête d'identité, une imprécision entre mystères et mysticisme, un jeu de miroir et d'images en sept tableaux qui permettait à chacun d'effectuer son voyage.

L'institut d'art contemporain de Villeurbanne lui offre l'intégralité de son espace pour sa première grande exposition.

On retrouve ici son travail sur les docks de Liverpool (un long travelling sur les docks désertiques) ou une vidéo sur plusieurs moniteurs des mains laissées à l'abandon d'ouvriers sans emploi.

Temporalité, identité, problèmes sociaux et politiques, la notion du territoire sont les thèmes prépondérants abordés par cet artiste indépendant des circuits normés de la création contemporaine mais pourtant grandement nécessaire.

Anne LS

Rudimentaire : quelque chose de simple.

Système : un ensemble ordonné d'idées scientifiques ou techniques.

Théâtrale : un objet que l'on peut mettre en scène.

Ces trois mots entrelacés ont motivé une performance donnée dans une vingtaine de lieux en Europe, Amérique du Nord et Algérie où jeu théâtral et jeu filmé se confondent tout en étant retransmis via internet dans tous les sites associés.

Le point de départ est un fait divers qui va être joué et filmé. Il sera aussitôt envoyé dans les tuyaux du net afin de donner matière à une enquête, des investigations (puis reconstitutions) aux acteurs et musiciens répartis dans les lieux récepteurs. L'acteur accompagne la diffusion du film de lectures dans la langue de chaque pays. En possession d'une centaine de pièces du dossier à élucider, il présente au public les pièces d'instruction, points de départ de l'expérience théâtrale internationale.

Objet non identifié de la création contemporaine, voici une proposition de la Compagnie, dirigée par Philippe Vincent sur la base des textes du poète et expressionniste allemand August Stramm.

À expérimenter pendant une semaine à Lyon.

Anne LS

Depuis quatre ans, l'Opéra National de Lyon décloisonne sa belle demeure redessinée par Jean Nouvel.

Sous la direction de Serge Dorny, la tradition du programme court (réservation - vestiaire - spectacle - applaudissements - vestiaire) éclate en mille inititiatives dépoussièrantes.

Il y eut l'ouverture d'un café estival chic et doux, Le Péristyle, le jour Opéra Ouvert durant lequel les citadins sont invités à visiter et expérimenter ce lieu respectable et soi-pensant austère. Il y eut les Cabarets, cartes blanches offertes à des personnalités locales pour mises en oeuvre hors-normes de l'Amphithéâtre (petite salle en sous-sol).

Pour ces Jeux de Dames, le brouillage des vieux repères continue : Trois femmes chorégraphes occuperont en rotation tous les espaces de l'Opéra. La belge Anne Teresa De Keersmaeker, l'allemande Sasha Waltz et notre fierté locale (mais internationale) Maguy Marin conjugeront créations passées ou présentes avec le ballet National de Lyon et leurs propres compagnies.

Ces jeux de danses croisés assureront sueurs chaudes, déstabilisations incontrôlables et une réelle émotion.

Un grand événement à réserver tout de suite.

Baptiste Jacquet

Drôle d'endroit pour
des rencontres
Du mercredi 25 au
dimanche 29 janvier 2005

Pour informations officielles, le festival de musiques électroniques lyonnais occupera, comme chaque année depuis quatre ans, tout le long week-end de l'ascension.

Après Gentil Garçon et Pauline Fondevila, l'identité visuelle de cette nouvelle édition a été confiée à un Lyonnais, Bertrand Lacombe. L'organisation continue ainsi à promouvoir les artistes locaux puisqu'aucun extra-muros n'a encore touché à l'imagerie du festival. Les premiers éléments en circulation (photo) n'apportent aucun éclairage sur ce que les affiches et programmes véhiculeront au final. L'iconographie "à la Vitalic", aplats noirs sur doux dégradés de couleurs, ne présage rien d'encore sûr, surtout lorsque les installations de l'artiste sont plus des inventions spacio-récréatives ripolinées au stabilo fluo que le "darkside of the graphism" présenté ici.

Pour informations officieuses, l'événement reprendra le schéma à succès et joyeusement éprouvé les années précédentes : un parcours arty associé, un circuit électronique gratuit le jeudi (les labels UMF, Dopebase, Bee et les collectifs De La Break, Architek seront des parties), trois grosses soirées payantes, des apéros à ciel ouvert et une carte blanche qui, après Marseille et Manchester, sera offerte à la production parisienne du moment.

Pour le flou total, les lieux investis n'ont pas encore été révélés. En attache à un festival nomade et changeant de site à chaque édition, l'organisation se trouve aujourd'hui dans un scan intensif des bâtiments vides dans la ville. En trois ans de nocturnes sonores, elle a effectivement épuisé tous les lieux aux normes de sécurité disponibles en intra-muros et doit trouver espace toujours plus grand pour accueillir toujours plus de festivaliers. Aujourd'hui, rien ne filtre sur le site qui remplacera la Halle Tony Garnier (2002), la Sucrière (2003), les Salins du Midi (2004) et les Subsistances (2003 - 2004). Quelques mises en pistes laissent croire que le spot se situerait au sud du septième arrondissement ou à proximité des quais dans le neuvième. En habituel, les journaliers danseront rue de l'Arbre-Sec, rue Royale, rue de la Platière et à la Piscine du Rhône.

Le versant artistique est totalement inconnu mais gardera, sans surprise, la formule équilibrée l'an dernier et apte à caresser une cible 18-25 ans polie et peu turbulente : rock et hip hop expérimental, minimal house survendue dans Trax Magazine - France et grosse artillerie jouissive le samedi soir.

Baptiste Jacquet

La Best-list 2006
pour la course
aux festivals

Prêts pour une nouvelle tournée des grands rassemblements qui font du bruit, nous avons dressé une liste de course aux bons noms à placer dans un line-up de soirées.

Sur cette best-list de l'an nouveau, nous ferons n'importe quoi pour nous faire remarquer sur une piste de danse.

Programmateurs, aidez-nous à bien transpirer. S'il vous plaît.

VHS or Beta
You Got Me (The Juan Maclean remix)
Astralwerks US

Peace Division
Club Therapy
NRK Sound Division

Kids In The Street
Keep On Turning Around
(Mototcitysoul original dub)

Cirez D
Re-match
Mouseville

Julien Jabre
Swimming Place (orginal mix)
Defected

Hug aka John Dahlback
The Happy Monster
Kompakt Germany

Dinky
Horizontal
Horizontal Germany

In Flagranti
We Make Love In A House Made Of Glass
(feat Tatiana Llinas)
Codek Switzerland

Ce site croix-roussien conjugue un agenda très complet, un peu fourre-tout, sur tout ce qui se passe à Lyon (concerts, sorties, théâtre, danse, et autres manifestations culturelles) avec des prises de becs politisés. Ces dernières, sous forme de chroniques engagées et hebdomadaires, donnent à l'ensemble un ton qui est le bienvenu en ces temps de censure municipale.

Une mise en page limpide et bien foutue qualifie le Zèbre pour rejoindre les souffleurs de vagues d'infos courantes sur lesquelles il est agréable de glisser sa souris.

Anne LS

Trublyon en version "Animal", c'est une entrée gratuite pour le sauvage. À chaque page du trimestriel lyonnais, un safari encercle les yeux du lecteur au milieu d'une savane littéraire et graphique imposante de couleurs beige, kaki, gris et marron (sic).

Le guide vous conseillera en premier les nuits magiques du désert africain puis la vie des insectes et des "animaux d'hommestiques". Après une glace au kiosque de ce zoo sur papier rotor, une plongée dans la "mythérature" conduit vers la délectation d'une analyse poilue sur nos amis les chats. Bien entendu, on n'échappera pas à l'interview de la star Dj Poulet, ni au son du Piou avant de finir sur un retour en beauté de notre animalité par Greta Gratos.

Anne LS

Si tout c'était bien passé, Technikart aurait dû devenir ce magazine.

Mais on a déjà oublié le payant en virée "has been" et très concentré sur son aura fané depuis trois ans. On se jette alors sur ce nouveau gratuit qui colle à la perfection à l'air du temps.

La mise en page est terrible (le maquettiste n'aurait-il pas un peu trop lorgné sur la forme du Fantastic Man ou Butt Magazine ?) et le contenu se tient largement mieux que n'importe quel autre titre branchouilleux aligné en kiosques.

Pour le premier numéro, on percute sur Abel Ferrara ou Jérôme Bell tout en s'assouplissant les yeux sur les clichés "mode" d'Ola Rindal.

Un magazine bien écrit, dense et avant-gardiste qui provoque le doigté passionnel.

Pour combien de numéro ?

Baptiste Jacquet

Avec un nom générique pareil, la prétention est posée et assumée jusqu'au bout. La lettre d'information des parisiens écrème le meilleur à vivre dans les environs de la capitale du pays.

C'est, sans connaître ni copier les sélecteurs responsables de ce beau travail, la demi-soeur naturelle de Netexpress.

Baptiste Jacquet

En décollage depuis décembre 2005, le site lyonnais signale sa montée en flèche dès la page d'accueil en noir en blanc épurée : ici, la musique high quality et ses acteurs sont le seul moteur recherché.

De "Carte blanche" accordées à des labels en agendas et chroniques de disques, le jus est épais, sent le terroir électronique qui se mérite et pressure un espace vierge sur la toile régionale.

Bon commencement.

Baptiste Jacquet

Permettez-moi d'abord d'adresser à chacun d'entre vous, ainsi qu'à vos familles et aux organes de presse que vous représentez, des voeux de bonne année 2006.

Je me présente devant vous ce soir car je suis porteur de projets.

La France va mal, elle a besoin de gens comme vous : honnêtes, engagés et très loin des politiques politiciennes.

Vous avez besoin de représentants qui vous ressemblent qui mènent des actions concrètes et de proximités qui vous parlent et vous intéressent.

Moi, Jean-Paul Péhaimepé, je suis cet homme.

"Ich bin ein Croix-roussien"

Devant vous, je m'engage à supprimer l'alcooltest, les limitations de vitesse, les impôts, les Vélo V et tous les vélos en ville, à autoriser l'ouverture des boutiques le dimanche et les jours fériés sans limitation d'horaires, à mettre en place l'extermination de tous les animaux de compagnie à quatre pattes, à légaliser le port d'armes à feu pour Marcel dans sa Renault 19, à faire revenir les femmes à la maison pour qu'elles retrouvent leur place naturelle, à imposer le port de l'uniforme a l'école et, enfin, comme il se doit, à repousser l'âge de la retraite et augmenter le temps de travail légal en envoyant aux oubliettes ses fichues 35 heures.

Ainsi, je ferais avec vous ce grand pays que nous méritons tous : un pays de travailleurs qui s'occupent de ses petits vieux l'été... et qui a un karcher dans son jardin.

2007 sera une année de décisions.

Alors, osez rêver.

Votez PMP.

Jean-Paul Péhaimepé

Depuis un passage sans illusion en after aux Bains Douches en compagnie d'un insupportable insomniaque, je n'avais pas revu Patrick Vidal depuis sa résidence à KABP et son penchant à n'y donner que du soulful et rétro-disco.

Il y a quelques semaines, je m'initiais à ma première Monoculture, soirée pour hommes sensibles et body physical people où le deejay a pris résidence. Là, il manipulait mes jambes dans tous les sens par tous styles musicaux et brûlait mon coeur au centre d'une masse hystérique. La sortie pour cette mensuelle devenait définitive.

En accompagnatrice pour ce nouveau rencard, Miss Honey Dijon.

Baptiste Jacquet

L'Angleterre est la reine du pudding. La seule à raffoler du sucré-salé bizarre.

La seule aussi à produire des sons cosmopolites improbables et aux goûts uniques.

Preetesh Hirjiun est indien. Ce qui est loin d'être grave outre-manche. Marlon Roudette vient de Saint Vincent, une petite île des Caraïbes. Pas grave non plus. Les deux réunis mélangent leurs influences respectives (en désaccord patrimonial mais sourcées dans la soul et le grisailleux insulaire) dans un studio briton pour mettre en cuisson un album quatre étoiles, Signs of a Stuggle. Celui-ci se dévore comme une madeleine de Proust qui remet en bouche le Trip hop vénérable du Massive Attack originel.

Un petit truc différent en plus du mythe de Bristol qui ouvre l'appétit pour une expérimentation du duo sur scène.

Baptiste Jacquet

Depuis notre dernier apéro musical de septembre dernier sur la terrasse de la MJC Duchère, nous avons pris de graves décisions quant à la tournure de nos prochains événements publics.

Soucieux du bien entendu de nos convives, il est aujourd'hui impensable de jouer avec un vieil Imac G3 qui plante entre chaque mp3 joué n'importe comment et, pire, de continuer à considérer Dean Martin comme le symbole ultime de la branchaga (Et Franck Sinatra alors ?).

En plein brainstorming sur cette nouvelle soirée Beadoa, nous avons décidé à l'unanimité (nous sommes deux à faire tourner la boutique) de reconceptualister tout ça.

D'où, pour ce nouvel apéritif sonnant, une programmation plus acceptable et consensuel : de l'italo-dance parce que "coco, today, c'est trop à la base de tout ce qui se fait de bien", des chansons de toujours ("oui, Bourvil, Sylvie Vartan et Françoise Hardy seront là"), des trucs rocks pour faire croire que l'on a des couilles et pleins de morceaux chaloupants avec des grumeaux aigus encore vivants dedans.

Bon, d'accord, on garde encore l'Imac pourri des anciennes éditions. Mais les "Tchonnnng" de plantage, après un long silence menaçant de la salle, sont toujours chaleureusement applaudis.

Alors, venez vous réchauffer le gosier avec une musique pas toujours fraîche mais qui fait trop boum-boum dans nos petits coeurs en hiver.

Loin devant. Dans notre série "les sudistes sont les plus forts", après Volumen en Amérique latine (cliquer sur Netexpress 31), les portugais agrippent les yeux sur leur magazine en ligne.

Pour une vue imprenable sur l'avant-garde de la création graphique.

Baptiste Jacquet