INSTINCT NOCTURNE

Écrit par Baptiste Jacquet
a été publié sous l'appellation
"Nuits Mobiles" jusqu'au
22 nov. 06 dans l'hebdomadaire

 
MERCREDI 25 NOVEMBRE 1998 _ #009

I'm not the man i used to be

Le froid me sclérosant les jambes et l'envie de nuitées présumées réchauffantes ne m'aguichant guère, la semaine est courte en sorties. Je regrette de ne pas avoir rejoint Smith & Mighty au Pez Ner, mercredi, ou encore, le soi-disant réussi dj Red Tour du Summum de Grenoble tout comme les 10 000 participants sur le week-end global techno parisien. jeudi, je me terre dans les caves à vin à boire le beaujolais primeur, piquant breuvage commercial. Nous réussissons à trouver quelques bouteilles un peu moins vertes mais dégustables pour finir attablés et ivres chez des bonnes connaissances. dimanche, au Stardust, la grande Factory reçoit Warrio, dj parisien hardhouse des blockdancefloors que sont le Queen ou le très hip Gibus. Soirée décevante, non pas par sa qualité musicale (il faut aimer la hardhouse tout de même) mais par le peu d'entrain des club-babes présents. Ces clubbers, au look old-fashion eighties ("J'adore tes lunettes de soleil futuriste", congratule un gay moulé Bill Tornade à sa copine de service), butinent plus entre connaissances près du bar qu'ils ne se déchaînent sur le dancefloor. Triste et sans saveur.

Nuits mobiles. Mercredi, Dj Lo se lâche au Bistroy lors de sa jungle session hebdo. Les Archis exposent encore et jusqu'au 29 au café 203 (9, rue du Garet - Lyon 1er). Le Navire night brasse les sons Electronik groove avec Dj Azùcar alors que Le Monde à l'Envers présente les nouveautés de l'excellent shop, Eardrum avec Luigi. Jeudi, le CCO de Villeurbanne (39, rue Courteline) présente Saî Saî pour une nuit reggae-ragga. Vendredi, Le Monde à l'Envers vous emmène à Mulhouse sans quitter vos tongs avec Torry, Gaoron et Mike. Samedi, les déjà cultissimes soirées Respect parisiennes s'exportent à la Marquise avec Dr Eguobhum et Ivan. Recommandable. À l'occasion de la journée mondiale de lutte contre le Sida du 1er décembre, la ville de Mâcon et l'association Luciol attaque le fléau via un Pack house + avec Alex K, Tom, Didier Sinclair et Pacman et tout un programme très festif (ré-actline : 03 85 21 96 69). Dimanche matin, After Five à la Cour dès 5 heures 30 avec Peel et D-troy. En soirée, Urban Spirit avec Eric Borgo et Phunky Data au Navire puis au Loft (7, rue Renan - Lyon 7e).

La suite ? Jeudi, Le Stardust organise sa Disco Party avec des portables à gagner. Rien à dire. La Cour joue Royal Eighties vendredi et prolonge les très courues Bigoudis du dimanche avec le nouveau label : Superstar.

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MERCREDI 02 DECEMBRE 1998 _ #010

Disco 2000

"Je suis allé au Fish, il y a 15 jours. C'était trop naze. Mes potes n'y vont plus : ils vont à L'Ambassade ou au 115", se réchauffe un jeune étudiant post-pubère dans l'interminable file d'attente marquant l'entrée de La Marquise : ce samedi, les déjà mythiques soirées Respect sont dans la place. Dj Ivan s'applique à faire tanguer la péniche bondée de ses habitués et autres nouveaux convertis pas vraiment dans l'esprit du lieu : Dr Eguobhum hallucine lorsqu'un groupe s'amuse à pogoter en criant "À poil ! À poil !". Scène surréaliste. Je m'évapore de plaisir au rythme du dernier Ep d'Armand Van Helden, un disco-house surcrémé de violons et assurément un des plus gros anthem pour l'hiver venant. Fabien et Ranium ne se quittent toujours pas d'une semelle et le premier se sent "un peu déchiré". La soirée est agréable et audio-appréciable. dimanche, je fais un plateau télé et me perds dans Paris Dernière sur la très sensible petite chaîne qu'est Paris Première : déambulation nocturne dans le Paris people où l'on apprend qu'il est possible de se faire coiffer jusqu'à 2 heures, que la renversable présentatrice météo sur Canal est lyonnaise et pas si conne qu'il n'y paraît et que ce même compliment vaut également pour le big Jim de Phillip des 2be3 coincé dans un salon littéraire bien comme il faut. Le type d'émission urbaine anti-zap que Nova avait loupée il y a quelque temps sur la même chaîne.

Nuits mobiles. Mercredi, le nouveau KKO (14, rue Thomassin, Lyon 2e) continue ses soirées inaugurales avec Evrybody Salsa ! À découvrir. Jeudi, à 18h30, la Bibliothèque de la Part-Dieu nous invite à Une approche pratique des musiques électroniques avec Teddy G et Luigi (ré-actline : 04 78 62 18 99). Plus tard, Le Grand Jardin présente le Facteur Ter-art-peutik : brassage d'électroniques visuels et hypersoniques. Vendredi, Le monde à l'envers accueille Miloch, Axel et Lem pour l'Apple mix party tandis que la MJC d'Oullins offre une Afromatic recommandable : Frédéric Galliano, Stani et Pee seront de la party (ré-actine : 04 72 39 74 93). Samedi, Groovambar à La Marquise avec les mêmes Stani et Pee plus Dj Duke. La subliminale Roussia sera à L'ambassade et pour les impatients au Baramix en before. Dimanche, Happy House au Stardust avec Manolo, Love et D-troy. Mardi, le Kamin Stübchen sort ses lampions et fait Fondre la Glace avec Kaiser Sauze, Terry Lee et pleins de Freshmen (ré-actline : 04 78 39 17 72).

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MERCREDI 09 DECEMBRE 1998 _ #011

You don't know me

Vendredi, triste table dans un restaurant de la rue de la Bourse dont on taira le nom après avoir ingurgité des couscous chers et médiocres. J'oublie vite cette indigestion en me remuant sur le Dirty Harry deepeux sorti sur Boombastic et en rotation au toujours appréciable Village-Club, seul club gay encore-digérable. samedi, nous dînons à La Table d'Hyppolite (22, rue Hyppolite Flandrin - Lyon 1er) en compagnie de la merveilleuse Roussia, de Betty booking good et Dj Arnie. Délicieux repas où les plats se mélangent allégrement avec nos échanges vinyliques. Nous poursuivons la soirée au Baramix où la Belle s'échauffe devant un parterre de club babes excités. Après un coup de calvados chez Arnie où j'ennuie tout le monde avec mon Armand Van Helden tubesque, nous filons à L'Ambassade. Le petit club reprend cette nuit-là toutes ses lettres de noblesses lorsque l'on aperçoit les fashions victims, cow-gays et autres bourgeois sensibles les bras en l'air sur un vieux morceau hip-house lâché par la Parisienne. Un microclimat de bonheur s'empare du club, pulsé par un set pointu et de qualité, pendant qu'une pluie de neige frappe les rues froides de la Presqu'île.

Nuits mobiles. Mercredi, Kaiser Sauzé et Dj Cyb à la party Jungle du Bistroy. Au même moment, La Cour lance ses Next Groove avec Miss Kittin, St Jean vs Phil et P. Moore. Jeudi, Jumpin Bass au Monde à l'envers avec No, Dan et Sarq. Le lendemain, vendredi, ce même club reçoit Greg de Toulouse, Ben J et Bastouille pour sa Hard Tek 2001 pendant que le Ninkasi continue ses qualitatives soirées Volume avec le Parisien Volta et Mc Clarel. Le Kafé Myzik joue Mix Project avec le junglist Ranium et le saxophoniste Cyril Darmedru. Samedi, Salsation 8 à la Marquise avec Spider de retour de Cuba et de sa Respect au Queen, ce mercredi, avec Dj Q. Dimanche, sungay mensuel à La Cour avec Liquid ambiantée par Dj D-troy et Peel.

Lyon Mix 98. Après l'Exit de Cherbourg, la Boréalis de Montpellier ou la Futuria de Grenoble, Lyon accueille intra muros sa plus grosse soirée techno depuis, depuis une certaine Energy à la halle Tony-Garnier en 1993. Au programme : Darren Price, Stephanovich, Phunky Data, Colin Dale, Jack, Alex K et plein d'autres. C'est au Double mixte de Villeurbanne et la ré-actline au 083 673 6969 code 70 12 12 98.

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MERCREDI 16 DECEMBRE 1998 _ #012

Les cendres du 8

Mardi, c'est sortie locale pour tous : les cars déversent leurs petits vieux campagnards ; la banlieue zone rue de la République ; les lampions chauffent les rebords de fenêtres et nous nous ennuyons. Un apéritif convivial au Modern Bar (rue Thomassin) où une vieille et adorable femme de joie peste contre son kebab spongeux et finit par faire la moral à son caniche en tenue cuir très fashion. Nous poursuivons au Café Léone, histoire de rire et de mater un jeune homme en plein apprentissage de son nouveau mobile : "Tu vois là, je peux choisir les sonneries en fonction de celui qui m'appelle. Ainsi, je sais si c'est urgent ou pas." Nous quittons ce haut-lieu de branchitude cellulaire pour aller se réchauffer au VertuBleu (3, rue Mercière) où Lulu, homme de bon goût, fait jouer le dernier album de Miossec. Vital. Place des Terreaux, d'énormes capotes fluos se cambrent sur l'hôtel de ville. Nous traversons, une paille d'herbe au bec, le rectangle de damiers. Au Remonte Pentes, les djembés frappent les veines fraîches d'étudiants intellos-en-formation et ma compagne s'endort sur la table non sans lâcher dans un dernier soupir : "On retourne voir les bites de la mairie ?"

Nuits mobiles. Jeudi, Le Navire pousse D-troy et Sophie aux platines. Le Monde à l'Envers fait de la place aux Freliocal et ses Cesco, Nico et Skal. Vendredi, Lady Panoplie au Ninkasi jusqu'à fermeture et à La Marquise dès 1h en compagnie des Amazone, Curly et Apple B. A Villeurbanne dès 20h, le CCO invite Les Blaireaux pour du rock marrant, Les Gueules de Bois et leur théâtrash guinguette (pardon ?) et enfin, Babylon Circus en ska déjanté (ré-actline : 04 78 93 41 44). Samedi, Aline in Wonderland chaudement fréquentable à La Marquise avec les très-en-vue 3 mai. Le All Sports Café décale d'un jour sa troupe Da House Family Project avec Krispaglia, Oby Wan et Sage pendant que le Virtual Access punchera aux sons de Tonio, D'jamency, Luigi et G. Rave Box (ré-actline : 36 72 code 191298 ou 06 60 78 25 02). Toujours samedi, Odyssee Tours 98 au Tunnel (32, quai Arloing - Lyon 9e) avec Jon Bishop, Miss Marykine, Ben'J, Stazia et Saint Jean. Enfin, dimanche, Dj Swen Love et Monoloco pulseront le Stardust pour une Factory recommandable.

Ou alors... Samedi, Disco au Stardust. Au même moment, le Titan fête ses 15 ans avec Djul'z et pleins de cadeaux. Dimanche, Satanics night au Fish pour celles et ceux qui auraient loupé le coche d'Halloween.

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MERCREDI 23 DECEMBRE 1998 _ #013

J'ai vu le jour de Noël

Faire la marmotte toute une semaine pour attaquer le week-end, le travail d'un Père Noël annuel : gros consommateur de papier doré, petites pièces aux scouts emballeurs (mais quel est donc le styliste des tenues effrayantes portées par ces jeunes ados aux doigts agiles ?), multiples rétrospectives de "ce que l'on a aimé cette année et que vos proches aimeraient", attentes en caisse en calculant le nombre de courbettes que l'on fera devant les voyants rouges clignotants brandis par votre banquier en début d'année. Bref, je ne suis pas sorti cette semaine et rentre ainsi dans le bataillon de nuitards qui attristent nos patrons de clubs : "De toute façon, la fin de l'année est une mauvaise période pour la Nuit : les gens n'ont plus de fric à claquer." Bien dit monsieur. J'en profite pour faire ma liste de cadeaux marquants : le très cosy et brillant album d'Herbert Around the House, la vidéo du déjanté Amours, Gloire et Débats d'idées compilant les meilleurs extraits diffusés au Vrai Journal dominical de Canal Plus, l'éternel et salvateur Petit Prince de Saint-Exupéry, le circonstanciel N'oublie pas de te couvrir d'Howard Buten, le tellement sensible album rétro d'Antonio Carlos Jobim ou encore le déjà inusable K & D Sessions des Kruder and Dorfmeister. dimanche, je croise deux clubs-babes bien décidés à ne fréquenter ni la soirée Satanics du Fish, ni le Factory du Stardust : "Il y a trop de soirées le dimanche. Du coup, lorsque tu te rends à une soirée, il y a personne. À force de jouer la concurrence, les clubs vont finir par tout arrêter le dimanche. C'est naze." Analyse plutôt bien sentie.

Xmas Town. Mercredi, Next Groove à La Cour avec Luigi, Strat et Patrice Moore. Jeudi, les croisés de l'anti-bûches devront organiser une soirée chez eux ou alors essayer de trouver un lieu ouvert et amusant. Bon courage. Vendredi, les gays et G-friends digèrent au Village-Club et son Open Bar (5, rue Violi - Lyon 1er) : 100 francs et ça peut être drôle. La Marquise fait déraper sur la neige le bolide de Starsky avec Fraggle et Spider. Les mêmes seront le lendemain, samedi, au Bateau Blanc (21, quai Augagneur - Lyon 3e) avec le Natty Bass au complet ainsi que Nesé, Poupa Coyote et Bambou. Le Monde à l'Envers continue ses Spécial Trans-psyché avec Rebirth et ses Gill, Tajmahal et Raz Francis en guest.Dimanche, Superstar Xmas à La Cour avec D-troy et Peel.

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MERCREDI 06 JANVIER 1999 _ #014

Quoi 2 neuf ? 1 an tout 9

En 1997, Lyon frétillait de joie avec une multitude de nouveaux lieux : des bars dans les pentes de la Croix-Rousse, une déferlante de guingaytes entre Rhône et Saône, de petits clubs bouillonnant d'ambition. Et puis après ? 1998 a été l'an zéro-pointé du nightclubbing. Pas ou si peu de nouveaux lieux, des bars appliquant l'éternelle recette "radio fm dans les enceintes et billets dans le tiroir-caisse", des clubs toujours dirigés par des gestionnaires et pas un seul directeur artistique dans leur maison, des raves désertes malgré une ultra-promotion pour certaines, des organisateurs en manque d'idées ou de sons Les nuits festives de Lyon s'endorment. Seules les rues bruitent des sons lourds et lancinants d'un hip hop consacré pendant que la house nation roupille sous les sound-systems intra-muros. 1998 aura été l'an 1 de la culture hip-hop. Du marketing version La Haine à la mode survêt' Perry Ellis satin et baskets Fila surlacés en passant par des FM matraqueuses, le hip hop se sera frayé un chemin dans tous nos murs. La club-culture n'a qu'à bien se tenir. Les ravers et clubbers s'approprient massivement les codes vestimentaires de cette culture tout en s'étripant sur la question : "La techno doit-elle se vulgariser dans ces Metropole Techno et autre Techno Parade ?" Au vu du mastodonte populaire et culturel qu'est devenu le hip hop, la réponse s'impose. Le Flow est dans la rue alors que les musiques électroniques sortent frileusement de leur milieu d'élitistes un tantinet snobinards qui prétendent que vulgariser la house, c'est vendre son âme à diable. Le hip hop a son lot de sous-produits mais bouillonne de créateurs et sort largement la tête de l'eau. Histoire d'un mouvement à méditer.
Seuls soleils de nos nuits : les Pez Ner, Bistroy, La Marquise, Kafé Myzik, Le Monde à L'envers, Bafang Production, Rail Théâtre, les raves Mondoréennes ou Galactika, les VertuBleu, Guilain ou Escalier, les très gais Village-Club et soirées Ice et quelques autres auront su, cette année encore, imprégner nos corps de bonnes vibrations.

On la fait courte. Mercredi, vernissage à la Marquise à 19h de l'expo photo de K-nardo. On y court. Vendredi, Cox 6 housize le Chantier alors que le Monde à l'Envers booste avec Tuttle, Axel et TB Kiboust. Samedi, Base Alpha au Tunnel avec pleins de drags queens. Dimanche, gay time avec la Liquid de La cour et D-troy et Peel.

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MERCREDI 13 JANVIER 1999 _ #015

Tais-toi et bois mon lait

Mercredi, les kirs coulent à flots à La Marquise où l'on vernit avec bonheur l'exposition des clichés nightclubbing de la délicieuse Kanardo. Agréable before squatté par une grande partie de la rédaction de Lyon Cap' et de curieux déjantés : "Je peux goûter ton verre ?" ; deux minutes plus tard : "Tu fumes des Craven A ? Tu permets ?", me dévalise un casse-pieds cultureux mondain. Vendredi, nous chassons les fèves chez Thomas et Christophe. Ce dernier avance, la galette en main : "Le roi bourre la reine qui bourre le roi." Je n'ai pas tout compris. Peu après, nous tentons de fermer Le VertuBleu en plein désordre baroque. Mireille m'accuse d'être désagréable avec sa serveuse. Tant pis. Nous poussons jusqu'à L'United Café où les gays old fashion s'agglutinent sous les voûtes du bar en chantant à gorge profonde un Pour que tu m'aimes d'une de ces Mireille Mathieu des temps modernes. Un jeune homme de bon sens désespère : "J'ai parfois envie de prendre le premier minet venu et de le traîner chez moi. Ce lieu me déprime." Nous l'embarquons pour lui faire découvrir la face cachée du gay-clubbing sensible et finissons une fois de plus au Village-Club.

Nuits mobiles. Mercredi, jungle au Bistroy avec Dj Stani et soirée Salsa Cubana avec Manoo au KKO (14, rue Thomassin - Lyon 2e). Vendredi, réouverture du Temps réel Bar (33, rue René-Leynaud - Lyon 1er) et un peu plus tard, 656 records au Ninkasi avec Bastouille, Mr Daidoo, Alex Da et David Walters. Plus loin, Orange Blossom à la MJC d'Oullins dès 20h30 (ré-actline : 04 72 39 74 93) et une Car Wash est annoncée au KKO avec Dj Olivier. Les filles décoiffent Le Monde à L'envers en Power Girl's avec Miss Venus, Terry, Maly K et Chloé. Samedi, Esperanza se balade à L'escalier (8, rue de la Platière - Lyon 2e) en before avec Dj Matt J et finit à L'Ambassade avec Sophie. Le Fish sort la tête de l'eau avec sa Donna Lee Party maîtrisée par Manolo et Dj Spoke. Jeff Mills réattaque le Transbordeur en compagnie d'Éric Borgo, Phunky Data, Luigi et Ben'J. À voir.

Les indispensables. Vendredi, Dj Jeno from San Francisco et Dan Ghenacia housizent La Marquise. Samedi, Pump It up au Club 6 entre Vichy et Clermond avec Bob Sinclar, Gib'R, Jef K., P.Moore et Bobby. Plus d'infos au 06 12 33 80 51 ou 06 03 02 22 26.

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INSTINCT NOCTURNE

Écrit par Baptiste Jacquet
a été publié sous l'appellation
"Nuits Mobiles" jusqu'au
22 nov. 06 dans l'hebdomadaire

 

 

 

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