a jackin'
phreak * est le nouvel ambassadeur
de la House Nation lyonnaise.
Le gentilhomme
discret (voire autiste) possèdait le cerveau idéal
pour se vouer à la musique électronique : élevé
à Rouen dans un bain de disco et variétés
cheesy, arnaud gratigny * voit rapidement dans
les premières raves mideighties une connection
évidente entre ce qu'il a écouté en famille
et ce son énorme arrivé directement de Chicago,
puis européanisé depuis l'Angleterre, qui faisait
danser travelos, borderliners et baba-cooleux sur des
dancefloors improbables : le groove, l'hédonisme, la
communion et les jolis sourires. De sourires, il est accroc.
De ce smiley jaune qui est, encore aujourd'hui, l'ultime symbole
amuseur de ce mouvement de beats binaires, le dj-producteur
raffole. Emblème de l'acid-house, ce beau rire
lui fera effectuer des aller-retours incessants entre Rouen
et Paris pour s'amuser au milieu de ravers extasiés.
Shooté
? Non. Perché ? À sa façon.
En 1997, il
devient résident lyonnais. Les murs de son appartement
sont recouverts de vinyls, ceux d'un collectionneur de l'histoire
de la musique à danser avec les épaules qui
swinguent et le bassin qui se dandine.
Cinq ans plus
tard, en 2004, le freak signe un premier hit écoulé
à plus de 2500 exemplaires (un excellent score pour
un vinyl de musique électro) : "Acid House
Obsession E.P" sorti sur le label brique rouge
* se retrouve playlisté par les meilleurs djs du
globe et compilé sur "Doin'it After Dark"
par groove armada * (ragbull rec.) ou le moyen-moins
mais péblicite "Tribal Gathering Presents 10th
Anniversary Sankeys Soap" (undewater rec.)
Suivra "Acid
Sex" (rz rec.) avant, début mai, un "Take
a Love Break" sur mental groove * en série
avec le haut du productif parisien, "Pong Jacks"
sur la compilation de l'équipementier à manettes,
nintendo *
Après
le concorde atlantique *, le batofar *, le fake
* à rome et l'inauguration des nuits sonores
2005 *, a jackin phreak ôte les muselières
des meutes lors d'un dj-set disco, acid-house et férocement
groovy.
bapjaxx
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